Repensée en profondeur pour les jeux olympiques de 1992, la ville de Barcelone est un exemple concret d'une métamorphose réussie avec une ouverture sur le monde aujourd'hui incontestée.
Si les exemples de dysfonctionnements après les JO semblent nombreux, ce n’est pourtant pas une généralité. Sur les 23 villes qui ont accueilli les JO d’été à l’ère moderne, certaines ont réussi à surfer sur l’effet Olympique. Il en va ainsi de Barcelone.
Ville hôte en 1992, la capitale de la Catalogne a réussi son pari en devenant une ville globale. Réorganisation de la ville, des infrastructures qui ont toutes resservies ensuite, ouverture au monde : tout a changé pour les jeux et pour le meilleur.
L’aménagement du littoral de Barcelone est l’un des exemples phares de cette transition réussie. Les tours jumelles du front de mer en sont l'un des symboles. Baptisée "Vila Olímpica" lors des jeux, ce projet a été l’une des transformations majeures de la ville puisqu’elle a permis de redynamiser l’ancien quartier industriel de Poblenou et de rendre le littoral accessible aux Barcelonais en déviant les voies ferrées.
Réconciliation avec la mer
Si la réconciliation de Barcelone avec la mer est l’une des plus belles réussites de l’après JO, de nombreux autres quartiers et districts de Barcelone ont profité des Jeux olympiques pour se moderniser. Il en va ainsi de la construction d’infrastructures sportives sur les hauteurs de Montjuïc. Comme pour Paris 2024, des infrastructures déjà existantes ont été rénovées pour l’occasion comme le stade olympique ou le complexe aquatique de Bernat Picornell.
Enfin, la ville s’est dotée d’une offre hôtelière à la hauteur des plus hauts standards internationaux de l’époque. Amélioration des transports, agrandissement de l’aéroport… Des réalisations qui placent aujourd’hui encore Barcelone comme l’une des destinations touristiques les plus en vogues en Europe et même dans le monde entier.
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Crédit photo : Sara Gordon